Circulation superficielle en Atlantique Nord
Analogie avec le modèle de Munk
La circulation superficielle en Atlantique Nord correspond globalement à celle décrite par le modèle de Munk.
On y retrouve notamment une gyre subtropicale, au niveau des Antilles ainsi qu'une gyre subpolaire plus au nord.
Description de la circulation superficielle en Atlantique Nord
Le courant équatorial nord prend naissance vers les îles du Cap Vert sous l'influence des alizés de nord-est.
Il descend d'abord vers le sud-ouest puis porte vers le nord-ouest avant de converger avec la branche nord du courant sud équatorial (courant de Guyane).
Une grande partie pénètre dans la mer des Caraïbes et forme le courant des Caraïbes, passant ensuite dans le Golfe du Mexique et sortant par le détroit de Floride.
Ce courant de Floride retrouve alors le courant des Antilles qui est passé à l'extérieur des îles.
Leur réunion forme alors le Gulf Stream, courant d'eaux chaudes et salées qui longe la côte est des Etats-Unis en tournant vers l'est.
Remarque : Données du Gulf Stream
Son débit est alors de 50 à 70 Sv et a une largeur de 11 km au sud de la Floride avant d'atteindre 500 km au sud de Terre Neuve. Son extension verticale est de l'ordre de 1000 m et sa vitesse moyenne en surface est de 3 nœuds.
Dérive Nord Atlantique
Ce courant rencontre ensuite les eaux froides du courant du Labrador, qui correspond à une zone de convergence arctique, et s'oriente vers l'Europe en s'élargissant.
Il prend alors le nom de Dérive Nord Atlantique, qui éclate en plusieurs branches, dont certaines bouclent le circuit anticyclonique en rejoignant le long des côtes d'Afrique le courant des Canaries et le courant nord équatorial alors que d'autres continuent vers la boucle cyclonique.
Remarque : Mer des Sargasses
Au centre de ce circuit s'accumulent des eaux animées de lents mouvements tourbillonnaires dont la période de révolution est de l'ordre de 4 à 6 ans.
Ces eaux chaudes et salées sont épaisses de 1000 m et constituent la mer des Sargasses.