Surface latérale
La surface latérale
Elle doit être suffisante pour fournir la force antidérive nécessaire avec une réduction maximum de l'angle d'incidence.
Cependant elle ne doit pas atteindre une valeur telle que l'augmentation de la résistance (principalement de frottement) qui en résulterait annule le bénéfice initialement apporté.
Nous voyons en effet que pour une force de portance donnée, et donc une valeur de force antidérive à développer, une seule de ces surface (10 m2 en l'occurrence) permettra d'obtenir une trainée minimum.
Exemple : Force antidérive variable selon la vitesse de l'écoulement
Si on considère une vitesse nulle du navire, à l’appareillage par exemple, on a besoin d'un maximum de surface pour éviter un angle d'incidence trop élevé.
Au fur et à mesure que la vitesse augmente la force développée par le plan anti-dérive croît très rapidement et l'angle d'incidence se réduit.
Lorsqu'il atteint une valeur correspondant à la finesse maximum de la dérive il faut alors réduire la surface pour ne pas engendrer une traînée inutile.
En revanche si le navire atteint sa vitesse limite (cf. nombre de Froude) et que la force propulsive continue à augmenter (le vent en l‘occurrence) la force latérale à compenser va également augmenter et il sera alors nécessaire d'augmenter la surface du plan anti-dérive.
De même aux allures portantes où la force latérale décroît par rapport à la force propulsive on a tout intérêt à réduire la surface à la valeur juste nécessaire afin de diminuer au maximum la traînée.
Fondamental : Surface optimale varie en fonction de la force antidérive
Pour chaque valeur de la force antidérive, il existe donc une seule surface optimum et on comprend mieux l'intérêt que comportent les dispositifs qui permettent d'adapter la surface du plan antidérive en fonction des conditions de navigation.